Archive | juin 2021

Rétrospective de juin

Bienvenue au jardin au mois de juin! Chaque jour il se transforme, les fleurs éclatent de toute part, la « photographe » a de la peine à suivre! Voici la meilleure sélection pour ce mois… et il n’a pas été facile de choisir!

Le soleil se lève sur le bassin ovale. Afin de limiter l’étendue des iris, ils ont été plantés dans des corbeilles à linge en plastique, moins chères que les gros contenants aquatiques.

Restons du côté du bassin, voulez-vous? Les premières fleurs de nénuphars éclosent:

Du côté du bassin carré, sur la terrasse, la renoncule aquatique s’en donne à fleurs joie: sous-marine à la mauvaise saison, elle remonte à la surface aux beaux jours, pour se couvrir de gracieuses fleurettes blanches:

Lorsque l’eau s’est réchauffée, j’ai introduit des cyprins arc-en-ciel, des poissons originaires d’Alabama. Le vendeur m’a conseillé de faire attention aux hérons et aux martins pêcheurs. Mais avec la quantité de lentilles d’eau, ces petits bijoux restent invisibles pour n’importe quel œil que ce soit 😦

Encore une autre sorte de bassin, sur pied celui-là. Il abrite un nénuphar miniature, aux feuilles à peines plus grosses que quelques lentilles d’eau! La bâche liquide, utilisée pour l’étanchéité de cette ancienne fontaine rouillée, fonctionne à merveille!

C’est le festival des couleurs en bord d’eau! J’aimerais bien être un chat pour me faufiler entre les plantes et avoir un autre angle de vue. Ils adorent se poser à cet endroit et on les comprend!

Mais prenons un peu de hauteur désormais, comme Chipie, installée sur le muret, qui sépare le jardin de la route. Mon rêve a toujours été un jardin foisonnant, à l’anglaise. C’est plutôt réussi, haha!

Un couple âgé désagréable fait souvent des observations à voix haute en passant « c’est trop chargé, il y a trop de plantes ». Hélas, les jardins suisses sont trop souvent des étendues de gazon, avec un lilas dans un coin, un forsythia dans un autre, un rosier au centre, entouré d’un rond de graviers blancs. Oui, forcément, on ne peut pas être d’accord, héhé!

Je ne donnerai pas tort à ceux qui disent qu’un jardin demande de l’entretien. Mais, selon les végétaux choisis, plus le jardin prend en maturité, plus il se débrouille seul! Les vivaces étouffent les mauvaises herbes, surtout aidées par un bon paillis! Et la surface de tonte est réduite d’autant 😉

Bien sûr, je ne dirai pas que les plantations, et évidemment le creusage des trous, soit toujours une partie de plaisir!

Mais vous avouerez quand même que ça en vaut la peine! La nature est si généreuse!

Voici la terrasse, à 11 jours d’intervalle. Hein oui que la nature est généreuse?!

Ça n’est pas cette cétoine, gros scarabée cuirassé d’un vert irisé, qui dira le contraire! Elle savoure les fleurs de ce tamaris:

Voici ce qui était autrefois l’arrière de la maison, en 2013. Les plantes, c’est la vie!

Et je vous quitte sur cette image de Schatzeli, couché devant sa chatière, sur un lit de « paillis de carton ». Depuis que j’ai un lombricomposteur, qui nécessite périodiquement l’ajout d’une litière de carton broyé, je me suis dit « et pourquoi pas au jardin »? Je prends évidemment soin à ne pas broyer le carton imprimé ou avec des résidus de scotch, etc. Une alternative aux autres paillis végétaux? En tout cas, une manière de recycler son carton ! Celui-ci est composé de fibre de bois et de colle d’amidon. Donc pas nocif pour le jardin et dans l’esprit récup! Vos avis? En tout cas, Minet aime beaucoup!

Oh et encore une 😉 Akebia quinata grape vine!