Hier dimanche, je me suis appliquée à délimiter ma future allée pavée au spray noir pour gagner du temps et formaliser mon souhait. Ca m’a fait bizarre de « tagger » ma maison, beurk ! Voici la silhouette de la future porte d’entrée et le début de l’allée :
Une très bonne idée, le spray en bombe ! Sauf qu’il a plu toute la nuit et que, le lendemain, il n’y avait pratiquement plus aucune trace de peinture ! J’étais verte, j’ai dû tout refaire en urgence, dix minutes avant l’arrivée du paveur et du paysagiste ! Heureusement, il restait des traces de spray sur les touffes d’herbe, ce qui m’a bien aidée. J’avais aussi pris des photos :
7h30 : l’équipe de trois personnes arrive. Il fait un temps épouvantable, de la pluie durant toute la matinée, la boue qui colle au fond des brouettes, la boue autour des roues, on glisse sur le sol, on glisse en attrapant les bras des brouettes… pffff…
Le terrassement commence ! Aux manettes, le patron de l’entreprise FJ Entretien & Création (Montherod). Quelle précision ! J’ai particulièrement apprécié le fait que – malgré la proximité immédiate des bordures – tout le monde a fait très attention aux plantes.
A la moitié de la matinée, l’avance est déjà conséquente ! La pelle se rapproche d’un endroit qui me fait grand peur : l’immense souche de pin, coupé depuis 3 ans, et qui devait bien mesurer 10 mètres de hauteur. Ces souches sont mon plus grand souci.
Nous y voilà : ma bête noire ! Mais le pin est un arbre plutôt facile à déraciner. La souche fut extraite, après de multiples craquements de racines, en un temps record ! Quelques minutes! J’y serais encore avec ma pioche ! Alors que la pelle mécanique creuse dans la terre comme une cuillère dans une boule de glace :
La terre extraite de la future allée vient grossir mon tas : je pourrai niveler et mettre le sol à niveau !!!
Toujours sous la pluie (soupiiiir), le paveur de chez
Pavés Tavares (Lucens) pose le bidim, un feutre géotextile. Le tout-venant vient d’arriver lui aussi :
Après la souche de pin, nous voici au casse-tête suivant, j’ai nommé la dalle de granit. Je pariais pour 300 kilos… elle en fait plutôt 500. Pour notre malheur, elle n’est pas simplement posée au sol, mais scellée avec du béton, ce qui l’alourdit encore ! Heureusement, le paysagiste est très agile et précis avec sa machine : il réussit à attraper un petit coin qui dépasse et à soulever la dalle. Je bous d’impatience de savoir ce qu’il y a dessous !
Alors en-dessous… toujours pas de trésor, hélas. Il apparaît plutôt que c’est une ancienne fosse d’aisance remblayée (crotte alors !) :
Par contre, impossible d’amener cette dalle vers la sortie. Elle est bien trop lourde. Il faudra hélas la découper à la disqueuse. J’ai mal au coeur, c’est une belle pièce… mais les récupérateurs de matériaux anciens que j’ai contactés ne sont hélas pas intéressés.
Eté 2014 : vous souvenez-vous de ma vieille copine la souche ? Celle que j’ai essayé de brûler, de tronçonner, sans succès. Il faut dire qu’elle est énorme, regardez par rapport au placet de la chaise !
Hé bien elle a vécu aujourd’hui ses dernières heures (bien que l’arbre ait été coupé lui aussi il y a 3 ans et demi). Il a quand même fallu une bonne demi-heure pour l’extraire. Pire qu’une de mes dents de sagesse, c’est dire ! Regardez ce cratère !
Hihi, on voit encore mes traces de pattes après avoir égalisé la zone ! Comme c’est propre maintenant! ça paraît immense ! Et ça sera surtout un plaisir de passer la tondeuse sans devoir slalomer !
Le cadavre. Il fait bien deux brouettes en volume ! Et la souche de pin est pareille. Comment vais-je me débarrasser de ça? Bon, une chose après l’autre. C’est déjà un immense soulagement qu’elles soient extraites de terre !
Alors que j’étais en opération « sauvetage de vers de terre », le tout-venant a été répandu. Le voici en train d’être tassé avec la « plaque » :
Et le travail de la journée s’achève ici ! C’est presque déjà une allée, avec ces graviers !
Chaton, qui a disparu durant toute la journée (probablement à cause de la machine) est reparu et teste le nouveau sol :
Il a fallu « casser » le bas de la maison, qui revenait en avant, afin de pouvoir être à fleur du mur avec les pavés.
Et voilà la jolie courbe de mon allée, prête pour accueillir les pavés qui arrivent en fin de semaine !
La suite tout bientôt… en attendant, bon début de semaine à vous ! Moi je suis cassée 😉