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Palace pour hérissons

Voici l’abri des hérissons pour cet hiver! Il s’agit d’une réalisation de mon père, Marc, qui m’aide dans certaines tâches que je n’arrive pas toujours à faire. Cette cabane a l’avantage d’être mieux adaptée et plus vaste que les modèles vendus dans le commerce. Elle est notamment pourvue d’un couloir d’entrée qui limite les courants d’air, d’une petite anti-chambre et d’une grande chambre dans la partie principale.

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N’est-ce pas qu’elle est belle? Minette est intriguée par ce nouvel élément sur sont territoire.

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Mon père a même mis des clous décoratifs sur l’avant-toit de l’entrée! Comme dans tout hôtel de standing, une gourmandise est déposée à l’attention des futurs locataires :

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Et afin de garantir une bonne isolation des petits hiberneurs, la cabane a été recouverte des feuilles du gros érable. Il y en a également à l’intérieur, pour un garnissage confortable. Quelques branches viendront encore stabiliser l’ensemble.

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La cabane a été placée contre le mur ouest, sous le sureau noir et entre de nombreux végétaux, afin de couper les courants d’air.

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Hé voilà, il n’y a plus qu’à attendre les petits hérissons! S’ils passeront un hiver confortable et sûr, ils pourront remercier Marc le bricoleur! Envie d’attirer les petits piquants chez vous? Voici le plan utilisé pour cette Cabane à hérisson

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Très bon dimanche à vous!

 

Le jardin en août

Bienvenue au jardin en août!

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J’ai pris beaucoup de retard dans la mise à jour de ce blog. Malheureusement, le mois d’août fut aussi celui où j’ai perdu mon jeune frère, Laurent. Du coup, les priorités ont été mises ailleurs, la motivation a momentanément disparu. J’avoue que l’envie de retourner au jardin ne m’a pas encore reprise, mais à cette époque de l’année, la nature saura bien se débrouiller toute seule, surtout que les pluies sont revenues. Il était plus que temps.

Donc, voici le jardin en août, et je commence par un avant-après. Avant, c’était il y a deux ans, en 2016. Après, c’était il y a quelques semaines. Il est impressionnant de voir comme les volumes des plantes ont évolué! La maison en arrière-plan a disparu derrière le sureau Black Beauty et l’obélisque en bois ne se voit même plus! La pergola a joliment été colonisée par l’akebia quinata. Le bassin a été entièrement refait en septembre 2017 et ne perd plus d’eau.

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Le nénuphar du bassin rénové a complètement explosé et mesure bien 2 mètres de diamètre. Quant aux lotus que j’avais semés, un seul a passé son premier hiver. Il se porte comme un charme! Les algues vertes également, hélas.

Voici un nouveau venu, c’est ce magnifique hortensia pink Annabelle. Il m’a été offert par ma meilleure amie Candice, quand j’ai perdu mon chat Banzaï, il y a une année. J’ai délimité ce massif grâce aux briques restant de la terrasse:

Nouveau venu également, ce gracieux fuchsia magellanica qui a été brûlé par le gel tardif du printemps dernier et qui a su reprendre le dessus! Un costaud, sous ses airs délicats.

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Quelques nouveautés aussi dans ce massif, lui aussi nouvellement délimité par les briques: un tamaris et un semis de nigelles. Le sol étant pauvre à cet endroit, les semis sont restés nains 😦

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En revanche, les boules azurées, peu regardantes sur la qualité du sol, se sont abondamment ressemées. Je jette volontiers leurs graines dans les endroits les plus inhospitaliers du jardin. Elles ont l’avantage aussi de donner des couleurs et un graphisme original en fin de saison.

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Petite tricherie pour faire gagner de la hauteur aux massifs : planter dans des pots sur pied 😉 Le topiaire vient aussi de rejoindre ce massif.

L’hortensia Incrediball est au faîte de sa gloire, devant un berberis pourpre qui était déjà là quand j’ai acheté la maison.

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Un coin « tout violet », l’une de mes couleurs préférées au jardin. Ici, rosier Novalis:

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Le massif d’ombre, dont la star est l’érable palmatum aureum. Chaque année, il produit ses 15 ou 20 nouveaux centimètres de longueur et commence à bien s’étoffer! Sa croissance est lente et on est encore loin de ses 5 mètres définitifs! Pour la deuxième année consécutive, l’hortensia grimpant n’a pas fleuri. Merci la sécheresse…

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Le dernier massif créé ce printemps. Les écorces et la cataire violette à droite, c’est le paradis pour Schatzeli! A sa gauche, un lespedeza.

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Sur le chemin qui conduit à la terrasse…

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Une bryone décore de ses jolies boules rouges le portail de l’entrée:

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Chipie prend la pose nonchalamment derrière la nuée délicate des fruits du crambe cordifolia:

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Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le feuillage flamboyant du physocarpus pourpre:

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Tout au long de ma prise de photos, Chipie me suit de près. Et si la grille reste entr’ouverte, Mademoiselle monte la garde!

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Les premiers signes de l’automne commencent à se manifester…

Et je termine ce message par un clin d’œil ému à mon frère. Il était venu m’aider en 2016, avec mon père, pour construire le muret qui allait être monté à gauche. Puisse-t-il continuer d’admirer cette nature si belle, qu’il aimait tant, de là où il se trouve désormais, je l’espère en paix ❤

Profitez de la compagnie des personnes qui vous sont chères et oubliez les petits tracas… on est heureux sans même le savoir, quand on a la chance d’être tous en vie…

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Je jardin à mi-juillet & ses belles roses

Bonjour à toutes et à tous! Je suis ravie de vous accueillir dans mon jardin, qui fête sa cinquième année d’existence! Et pour ne rien vous cacher, pour la toute première fois, j’en suis satisfaite! Mais je laisse les images vous parler… elles en disent plus long qu’un discours!

Tout d’abord, la vue depuis la route. On notera le magnifique Crambe Cordifolia, à gauche, au sommet de sa beauté. Presque un vrai arbre!

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La terrasse, entourée à gauche d’un Cercis Forest Pansy et d’une belle artemisia Valerie Finnis à droite, au feuillage gris:

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Le jeune buddleia alternifolia commence à bien masquer les maisons derrière et déploie ses cascades au-dessus du bassin carré:

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Vue depuis l’allée: de multiples lunaires se sont ressemées et leurs tons colorés agrémentent ce coin très sec et venteux où les plantes ont du mal à s’établir.

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Pour accéder à la terrasse, il faut passer sous le sureau, taillé en tige, aux branches arquées comme un parasol.

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Depuis le portail, le massif Nord est au sommet de sa beauté (au premier plan, un physocarpus pourpre).

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L’hortensia grimant, planté il y a cinq ans, arrive presque au toit! Il a colonisé la façade tout de suite mais n’a pas fleuri cette année, probablement à cause de la sécheresse de 2018.

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A côté, le splendide Acer japonicum aureum, dont le feuillage vert acide contraste bien avec son environnement. L’un de mes chéris!

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Ce massif, pas encore bien défini car les plantes sont jeunes, comporte essentiellement un Rhus Tiger Eyes au magnifique feuillage doré qui rougit en automne. A l’arrière-plan, un cotinus pourpre. C’est le dernier massif créé et il a 1 ou 2 ans pour les plantes les plus âgées.

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Fouillis végétal au soleil couchant… avec notamment les branches du Cercis Forest Pansy, à droite.

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Côté bassin rond, on s’éclate! On, c’est le nénuphar dont j’ignore le nom, car il a été mal étiqueté:

Admirer la vue depuis la petite pergola est un enchantement (phlomis tuberosa Amazone et jeune rosier William and Kate).

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Jeune rosier lui aussi, c’est Mme Alfred Carrière. A trois ans seulement, il atteint déjà le bord du toit! Son feuillage est délicieusement parfumé et quel bonheur d’ouvrir sa fenêtre le matin!

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Côté allée toujours, l’opulent hortensia Incrediball, qui n’a pas volé son nom!

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A gauche, papaver Patty’s Plum, un énorme pavot vivace. A droite, au milieu de Campanula lactiflora Loddon Anna, un papaver dark plum, annuel mais qui a la bonne idée de se ressemer partout.

Voici mon craquage 2019, une plante que je ne connaissais pas : Lysimachia atropurpurea beaujolais, au magnifique feuillage gris et aux épis d’un délicieux camaïeu pourpre.

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Et maintenant, si je vous parlais de roses? Mais pas n’importe lesquelles… mes préférées! Je commence avec Herzogin Christiana, une merveille aux boutons tout ronds, à demi-ouverts, si romantiques!

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Mmh, Ghislaine de Féligonde, qu’on ne présente plus, dépasse de loin la structure que je lui avais construite! Mais je ne m’en plains pas!

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Schloss Eutin, aux doux tons de pêche en son centre et au développement superbe:

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Encore un globulaire, le très vigoureux (voire indomptable) et florifère Pomponnella, que je vous recommande vivement!

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Plus doux et timide, Poustinia. Légèrement colorée, la fleur devient blanche en vieillissant (comme nous, quoi!). La tige fine s’arque sous le poids de la fleur, lui conférant un air de gracieux tutu de danseuse:

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Lui… alors LUI! Je l’aime! Il s’agit de Mélanie Foucart-Bonnet. Il me fait penser à ces peintures anciennes. Très florifère également, il n’y a qu’à couper une tige pour avoir un vrai bouquet!

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Le « pivoinesque » Ingenious Mr Fairchild, aux fleurs énormes et si parfumées!

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Novalis, d’un coloris mauve assez rare.

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Encore un chéri, Wollerton Old Hall (version grimpant). Je ne compte plus les passants qui plongent leur nez dedans… et ils ne doivent pas être déçus!

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Et pour terminer, un tutti frutti. Je commence avec la clématite Princess Kate, rose à l’extérieur et blanche à l’intérieur. Une vraie princesse!

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Ce mini eremurus a fleuri sans même que je m’en aperçoive! Je l’avais depuis des années et l’avais un peu oublié dans son coin. Hélas, mal étiqueté lui aussi, il a fleuri jaune (brrr, jauuuune, je n’aime pas!). Mais finalement, il ne donne pas si mal!

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Plantés au printemps 2018, ces lilium regale fleurissent pour la première fois! De vrais beaux lis, très parfumés!

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Premières fleurs également pour cette clématite un peu atypique mais qui m’a tapé dans l’oeil : clematis viticella Mary Rose.

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Et pour finir, une jolie rencontre entre Minette et M. Piquant, le tout premier hérisson que j’ai vu au jardin! Je lui ai acheté une cabane et espère qu’il voudra bien rester!

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Encore un grand merci à celles et ceux qui ont voté pour mon jardin au « myOne Garden Champion »! Je n’espérais pas un si bon résultat, mais je suis en tête du concours 😀

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A bientôt et passez un bel été!

Bilan du mois de mai et quelques projets

Bienvenue au jardin! Malgré un mois de mai maussade, la nature explose pour rattraper son retard! Les belles roses de juin ne sont pas encore là, mais j’ai quelques chantiers réalisés ces jours-ci à vous montrer! L’an dernier, je ne suis pratiquement pas descendue au jardin (étant en travaux urgents à l’intérieur), du coup je me suis rattrapée ce printemps! Notamment en désherbage, mais je vous en ferai grâce.

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Commençons par le massif de droite. C’est le tout premier que j’ai commencé et il entame sa cinquième année d’existence! J’en suis assez satisfaite, même si je ne choisirais plus les mêmes plantes si c’était à refaire (j’imagine que c’est normal, rassurez-moi?). Il manque un peu de hauteur sur l’arrière, pour masquer la rue et les maisons.

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Côté façade, cet hortensia petiolaris a pris d’assaut la façade depuis quatre ans qu’il a été planté. J’ai toujours rêvé de fenêtres encadrées de verdure!

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Mais poursuivons sur l’allée. Au centre, un jeune noisetier pourpre a pris la place du gainier du Canada Forest Pansy. Placé en plein vent, il a périclité. Je l’ai donc remplacé par une variété plus robuste. A côté, un laurel à feuillage persistant. Dans quelques années, j’aurai un joli écran! Car le but est de créer plusieurs chambres de verdure. L’effet de surprise n’est pas au rendez-vous quand le regard embrasse d’emblée tout le jardin.

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Encore un peu plus loin, le bassin aux tritons et aux larves de libellules. Côté flore, deux nénuphars (carnea et Fritz Junge). Le lotus semé l’année dernière va-t-il ressortir? Mystère…

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J’en arrive au premier (mini) chantier : l’excavation de la zone sous le banc de la pergola et remplacement de ma terre calcaire par de la terre de bruyère. J’ai ensuite planté cinq pachysandra terminalis green carpet. J’en avais marre de devoir déplacer le banc à chaque fois que je passais la tondeuse. Et quand je ne la passais pas, les mauvaises herbes venaient me chatouiller les fesses. Bref, c’était difficile de garder ce coin propre. Du coup, ce couvre-sol très dense et bas sera absolument parfait!

Le deuxième chantier se situe de l’autre côté du bassin (à gauche sur la photo) : il s’agit de supprimer le petit chemin et ravancer le massif jusqu’à la berge. Une grande inconnue demeure : est-ce que le lespedeza planté tout au bord en automne 2017 ressortira? Il ne montre aucun signe en ce sens. Du coup, je dois attendre avant de planter éventuellement d’autres végétaux, car cet arbuste a un diamètre imposant. Rien de transcendant à vous montrer hormis du paillis d’écorces, car les plantes en godet sont encore rikiki.

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Depuis la route, en amont du jardin, la vue est jolie. Des passants et des touristes s’arrêtent chaque jour pour parler de jardinage. C’est fort sympathique, mais quelques arbres brise-vue ne seraient pas pour me déplaire. J’ai prévu de faire installer une ancienne grille en fer forgé sur le muret, afin d’y faire courir mes rosiers grimpants, mais cela n’est pas à l’ordre du jour hélas. En attendant, j’ai planté un cotinus pourpre. Et toc!

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Chantier suivant : la bordure! regardez la photo en bas à droite : impossible de distinguer le massif de la pelouse (enfin… pelouse… hum). Certaines herbes colonisent petit à petit les plantes ornementales, des coquelourdes se sont ressemées partout, il était plus que temps d’agir! On sort donc la pioche et l’huile de coude… surtout l’huile de coude!

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Le soutien moral est toujours présent, heureusement.

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Après désherbage, voilà qui est quand même plus net!

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Au centre, un tamaris qui n’était pas censé être planté là. Mais en posant son pot à cet endroit « en attendant », j’ai trouvé qu’il était sublime dans ce massif!

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Parmi les plus jolies floraisons du moment, cette persicaria bistorta attire tous les regards (et tous les cétoines des environs). J’en ai compté six d’un coup, de même que plusieurs couples de punaises. Un succès pour les insectes du jardin!

Ils ne me contrediront pas, ces deux jolis tritons et cette magnifique limace tigre, qui étaient bien à l’aise sous une pierre! Ils ont été relogés sous une planche en bois bien fraîche, à l’ombre, afin que la jardinière puisse désherber à cet endroit!

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Oui, bon, c’est triché… un héliotrope de culture. Mais j’avais envie de couleur, car les bourgeons des roses sont encore bien petits (satanés 743 mètres d’altitude!).

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Encore un chantier réalisé ces jours-ci, et pas des moindres! Il s’agissait de rendre ses lettres de noblesse au « coin de la honte », de surcroît situé juste à l’entrée du jardin. Quand je dis « rendre ses lettres de noblesse », ce coin-là n’en a jamais eu : c’était auparavant une parcelle fortement en pente qui ne pouvait de fait servir à rien.

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Il a donc fallu construire un mur d’environ 1m50 de hauteur. Je m’y suis attelée durant deux ans, mais n’étais pas très douée (ni motivée) pour ça. De guerre lasse, j’ai engagé un maçon pour qu’il vienne le terminer. La terre de remblai, nécessaire afin de mettre le sol à niveau, provient entièrement du jardin (trous de plantations, creusage des bordures, excavation sous la pergola et j’en passe). Du gazon a été semé aujourd’hui.

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Comme ce week-end était extrêmement chaud, j’ai réalisé des petits travaux à l’ombre à la mi-journée. Comme remplacer cette lampe, dont la première avait été cassée lors de la rénovation de la toiture.

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Ou installer une petite maisonnette pour oiseaux. L’époque n’est plus à la distribution des graines, bien que les mésanges et les cardinaux apprécient encore de venir picorer sur le bord de la fenêtre.

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Vous ne l’avez probablement pas remarquée plus haut, sur la photo de droite, dépassant à peine du massif à côté de la pergola. LA PIERRE! Depuis août dernier, elle traînait sur mon allée (celle-ci a été sortie d’un trou de plantation (!!!) par deux amis). Je n’étais pas motivée plus que ça à déménager ses 80 kilos. Ce fut chose faite aujourd’hui : à l’aide d’un diable de manutention (genre comme ce cabas à roulette, mais sans le sac) et d’un spanset (une forte sangle), j’ai réussi à la trimballer de l’autre côté du jardin. Ce fut un exercice ardu de force et d’équilibre.

Et enfin pour terminer ce billet, quelques jolies vues fleuries (oui, j’ai toujours des primevères, dont certaines ne sont pas encore en fleurs. Même du muguet. Même du muscari. Pfff…):

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Mais les grandes chaleurs étaient de la partie durant ce week-end de l’Ascension et Minette en a bien profité, elle! Car inutile de vous dire que je suis rarement sous le parasol… A bientôt et je vous souhaite plein de merveilles, grandes ou petites!

Premières photos du jardin en 2019

Depuis août dernier, je ne vous avais plus vraiment donné de nouvelles du jardin (en raison de la création d’un appartement dans mes combles, pour mes parents, qui a duré pile une année et qui a monopolisé toutes mes ressources). Il est donc temps de remettre de l’énergie dans le jardin! Après une année laissé quasiment à l’abandon (hormis la taille des rosiers), il y a du travail!

Mais pour l’instant, la nature n’est pas pressée. La neige est encore tombée le week-end dernier…

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Mais le pire, c’était encore les -1 degrés de ces deux dernières nuits. Regardez mes pauvres plantes, toutes givrées comme un matin de novembre! et les jeunes plantules n’ont pas apprécié non plus! Les tulipes ont l’air déprimées et baissent la tête.

Mais il y a aussi de jolies choses. Comme je suis en altitude (730 mètres), mes photos retardent de plusieurs semaines sur les blogs d’autres jardiniers. Mais je suis quand même contente de vous montrer mes petites merveilles.

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Alors que, dans certaines régions, les tulipes arrivent à terme, moi j’en suis toujours aux muscaris!

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Jolie primevère sieboldii « flamenco » achetée par correspondance en France: les pétales sont blancs au recto et roses au verso! C’est d’une délicatesse!

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Une partie des plantes commandées pour la belle saison 2019. Pour le moment, impossible de les mettre en terre à cause de la météo.

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J’ai enfin pu acheter l’arbre dont je rêvais depuis des années et qui est si difficile à trouver (et encore plus pour l’export vers la Suisse): Acer campestris carnival. Toutes ses feuilles sont tombées à l’arrivée, après une semaine enfermé dans un carton. Il va probablement repartir:

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Cette année, j’ai focalisé mes achats sur les plantes pour sols secs et pauvres (probablement en réaction aux trois étés derniers qui étaient très secs): globularia, sedums, armeria, santolina lemon fizz…

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Le damier rose et blanc de la fritillaire pintade:

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Toujours en prévision de la sécheresse, cette année, je paille tous mes massifs! D’autant plus qu’ils sont encore dégarnis, car tout jeunes! Sur cette photo, on ne voit pas encore les hostas et fougères, mais le massif sera bien fourni dans quelques semaines! Je vais quand même l’agrémenter d’hellébores, histoire qu’il ait l’air moins plat en hiver.

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Cette année, les tentaculaires campanules lactiflora ont été « mises en cage ». Aux premiers signes de pluie, elles ont tendance à tomber en avant:

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Du côté du bassin, ces délicates algues sous-marines ont la particularité d’émerger au printemps pour créer cette petite fleur ornée de feuilles. Le nénuphar s’éclate lui aussi : plus la chaleur et le soleil arrivent, plus les nouvelles feuilles sont grandes!

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Le bord du bassin. Je n’étais pas enchantée par cette bordure. Du coup, je vais l’avancer carrément afin qu’elle épouse le bord du bassin. Le petit chemin sera donc supprimé. On discerne à peine mon poirier pleureur à feuilles de saules, car il est aussi épais que son tuteur. On est encore loin du fouillis végétal, mais il faut bien commencer par un bout. Heureusement, j’ai une jolie maison en arrière-plan.

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Le chantier « désherbage » commence. J’avais répandu des cartons en automne, histoire de me faciliter la tâche. Premières plantations : miscanthus sinensis variegatus, orpin, etc.

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Cette persicaria red dragon affectionne les sols humides. Contrairement aux apparences, le sol autour du bassin est assez sec. Du coup, je tente une feinte à Jules : la planter dans un seau agrémenté de trous dans les bords (et non au fond), pour qu’un reste d’humidité soit conservé. Jusque-là, ça semblait bien parti. Jusqu’à ce que le gel fiche ma plante par terre (voir photo plus haut).

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Ce gainier du Canada « forest pansy », c’était mon rêve! Hélas, planté dans un couloir à vent, toute sa cime a dépéri en deux ans. Le pauvre a été la victime malheureuse de mon espoir fou. Je l’ai donc retaillé et planté à l’abri du vent. Il est plein de boutons de fleurs et de feuilles, j’ai bon espoir qu’il repique du vif!

Les sceaux de Salomon, quant à eux, se sont multipliés en quatre ans. J’adore leur dégaine de bébé serpents ayant l’air de sortir d’un trou en disant « hein, qu’est-ce qui se passe? ».

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Et, dans certains coins, une profusion de microscopiques promesses : des semis spontanés de campanules et d’alliums!

Et comme la saison débute vraiment lentement cette année, je me rabats sur une broderie fleurie! (nappe « Au Bonheur des Dames », modèle « Décembre en fleurs »).

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A bientôt pour la suite!

Commande de plantes 2019

Me revoilà avec le blog de jardinage! L’année 2018 a été presque intégralement consacrée à la création d’un appartement pour mes parents dans mes combles. L’emménagement a eu lieu fin mars et j’ai désormais hâte de reprendre les travaux de jardinage! Je me régale d’avance les yeux avec les merveilles que je vois éclore sur les autres blogs… mais ici, à 750 mètres d’altitude, ça n’est pas encore aussi avancé… la neige s’invite même encore de temps à autres. Du coup, pas encore très envie d’enfiler les bottes en caoutchouc…

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Je « jardine » donc au chaud, façon point de croix, avec cette nappe fleurie à broder. Et toujours quelques minets pas loin, que le climat n’inspire pas non plus (Minidou et Schatzeli):

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Mais il y a quand même quelques petits bijoux à admirer dehors : hépatique, hellébores, iris nains…

Cette période encore un peu hésitante est néanmoins propice aux nouvelles commandes de plantes. Je préfère les installer au printemps qu’à l’automne, trop vite suivi d’un hiver rigoureux dans mon coin de pays suisse. Tout au long de l’année, je repère les plantes qui m’intéressent et, en mars, je procède à ma commande.

Cette année, j’ai orienté mon choix majoritairement sur des plantes de terrain sec, calcaire et pauvre (hélas caractéristiques de mon terrain, recouvert durant 40 ans d’immenses résineux). Il me fallait donc des plantes de compétition, résistantes aussi aux hivers rigoureux. On trouve néanmoins de jolies choses florifères pour ces conditions peu accueillantes. Parce qu’en plus, mon jardin est un couloir à vent. Le charme planté il y a deux ans est encore microscopique et ne joue pas encore son rôle de coupe-vent. Mais assez blablaté, voici les trésors 2019 (cliquer sur l’image pour avoir le nom):

Une soixantaine de plantes au total… il faudra de l’huile de coude pour planter tout ça! Je vous dis donc à bientôt!!

Craquage primevères 2019

En préambule, je vous souhaite une magnifique nouvelle année ! Pleine de petits bonheurs (voire de grands!), au jardin ou ailleurs, pour vous, vos amis et vos proches! Bref, du bonheur, pour tout le monde, partout!

Mon pauvre jardin a été passablement délaissé l’année dernière (le blog aussi, du coup). Mon temps a été vampirisé par la construction d’un appartement dans les combles de ma maison et je n’aurais jamais cru possible pour mes deux petits bras (et quelques aides ponctuelles) d’y arriver en une année seulement! Mes parents y emménageront fin mars, parfait pour pouvoir prendre le relai avec le jardin! J’ai hâte! Mais pour le moment, celui-ci est sous la neige.

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Ceci dit, place au premier billet de 2019!


Les primevères? Mouais… ces touffes jaunes insignifiantes, qu’on voit partout, depuis toujours… très peu pour moi! Comme elles poussent par temps froid, on se contente d’y jeter un coup œil rapide avant de poursuivre sa route. Non merci!

Hé bien… quel grand tort! Je viens de découvrir un site de vente en ligne (http://barnhaven.com) avec des primevères… des MERVEILLES! Jamais je n’avais vu ça, une telle variété, tant de formes, de couleurs! Exit les touffes jaunes, voici mon premier craquage de l’année pour ces fleurs d’une beauté sans nom, tout un univers de grâce que je me réjouis de partager avec vous!

Bim, on commence fort avec celle-ci : des flocons de neige suspendus à une tige gracieuse, il s’agit de la primevère japonaise Primula Shiro Tombo, si pure avec un tout petit cœur rose.

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En voici une autre, plus exubérante : primula sieboldii taki meki754-primula-sieboldii-taki-meki-0-8-2-700x525_0

Encore une jap’ : primula sieboldii tah ni. Encore et toujours ces petits flocons gracieux! Ce fut difficile de faire un choix tant il y en avait de belles!

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Primula Flamenco, blanche d’un côté, rose de l’autre. Surprenantes, ces primevères, non? Conquis vous aussi?

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Primula sieboldii girl limber lost, des flocons mauves cette fois-ci.

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Primula sieboldii Trade Winds

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Et en rose, pour changer un peu! Primula Sieboldii Dancing Ladies:

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Primuma sieboldii old Vienna, un petit air d’anémone dans une primevère!

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Primula sieboldi kirabosh, on dirait presque un œillet! Le jardin promet d’être désormais bien fleuri au printemps!

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Primula sieboldii lilac crinoline. J’ai adoré celle-ci, car elle me rappelle mon phlox préféré « Violetta Gloriosa »

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Regardez-moi ces petites feuilles trop mignonnes! On dirait de l’asarum, avec en plus des clochettes délicieusement découpées. Elle fait effectivement partie de la famille des primevères, sans en avoir l’air. Son petit nom? Soldanella montana.

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Voici une belle Irlandaise, primula vulgaris drumcliff. J’avais planté une variété similaire, mais elle n’a pas résisté à la terrible sécheresse de 2018 hélas. On re-tente!

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La froufroutante Double Primrose Camaieu, tantôt rose, tantôt tirant sur l’abricot, le plus ravissant des mélanges!

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Et je termine avec Primula Vintage, d’une couleur peu commune, et zébrée en prime! Alors, les primevères ont de quoi étonner, non?

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Je vous retrouverai avec plaisir au printemps pour partager avec vous la renaissance du jardin! Celui-ci entrera dans sa cinquième année! Encore un jeunet, certaines plantes se sont bien développées, d’autres pas du tout en raison du sol pauvre. Le maître mot de 2019 sera : enrichir la terre! Si vous avez des conseils, je prends volontiers!