Tadadaaam ! Hier dimanche fut un grand jour ! La pergola, que j’avais débitée à partir de bois commandé à la scierie l’été dernier, est en cours de montage ! Je vous raconte ici les différentes étapes.
Pour mémoire, j’avais acheté le plan sur Internet aux USA, pour $14.95 (ce qui veut dire : multiplier toutes les cotes par 2.54, pour convertir les pouces en centimètres):
Tout d’abord, contrairement à mes habitudes, il m’a fallu demander un coup de main. Je ne pense pas qu’il m’aurait été possible de monter cette lourde pergola moi-même ! Première étape, le ponçage :
Les trous de fondation, creusés l’automne passé, sont tapissés de gravier :
Les fameux poteaux. Chacun doit peser minimum 20 kilos pour 2m40 de hauteur et il n’est pas facile de les manipuler :
Pour brasser 230 kilos de béton (30kg à chaque fois), il en faut des biscotos ! J’ai préparé seulement deux brouettes (sur huit) et ça semble facile quand on regarde faire les experts. Mais pas si simple de s’y coller soi-même, de faire attention à ne pas brasser trop fort pour ne pas renverser l’eau, etc.
Les poteaux sont enfin scellés. Quelle joie !
Pendant le brassage du béton, je vais cueillir des pierres. Cela permet de ne pas couler que du béton dans le trou, ce qui revient assez cher à la longue. Nous devons nous arrêter là, car il n’y a plus assez de béton. En effet, il a fallu élargir les trous et la différence s’en ressent. Bah à chacun son métier, hein! On ne peut pas demander à une assistante administrative de construire ses premières fondations correctement du premier coup 😉
Tadadaaam ! Elle est debout, elle est stabilisée, et ce matin elle était fixée ! Il manque encore plusieurs traverses, mais nous les fixerons après que le béton ait été intégralement coulé. Je suis super contente du résultat pour le moment ! A gauche et à droite, les massifs de fleurs ne demandent qu’à venir entourer la pergola !
Le terrain étant en pente, il a fallu raccourcir deux poteaux à la tronçonneuse :
Je suis très fière de mes premiers trous ronds percés avec une grosse mèche à bois. Jamais je n’avais encore employé des vis à bois aussi énormes, grosses comme mon petit doigt et deux fois plus longues ! Des pré-trous ont été nécessaires, afin de ne pas éclater le bois lors du vissage. Plus bas, le massif arbore de belles couleurs et l’akébie ne demande qu’à grimper le long de son support géant enfin installé ! Pendant ce temps-là, Chaton profite des trous pour jouer à cache-cache… j’avais peur de le retrouver pris dans le béton, ce matin 😀
Je remercie infiniment Emanuele et Danilo, qui ont risqué un coup de soleil, avec cette chaleur de plomb, pour m’aider !