Il semble que le jardin se réveille de plus en plus tôt au fil des années! Voilà cette éranthe d’hiver qui éclot avec deux semaines d’avance par rapport à 2019! Je ne m’en plaindrai pas, j’adore voir émerger les premières fleurs, même si l’hiver est encore loin d’être fini! Encouragée par cette première découverte, j’ai parcouru le jardin, le nez au sol, à la recherche des premières traces de renaissance!
Dans le genre d’apparition plus cohérente pour la saison, les hellébores commencent à sortir. J’ai hâte de voir cette magnifique fleur rose! Les variétés blanches sont déjà toutes dehors, mais leur couleur évoque trop la neige à mon goût 😉
Ce skimmia n’est pas loin d’éclore non plus.
Pareil pour ce daphné odora aureomarginata, dont on commence à deviner les pétales roses sous l’enveloppe des bourgeons. De par son parfum envoûtant, son feuillage luisant persistant en hiver et son développement globulaire peu important, c’est un excellent choix pour un petit jardin!
Contente de voir ressortir – même sous forme encore un peu chétive – cette primula sieboldii Flamenco plantée le printemps dernier (achetée chez Barnhaven.com).
Quant à cette variété locale, elle semble pleine de promesses!
Un peu plus loin, un semis spontané d’orlaya déjà bien vigousse, comme on dit chez nous (comprenez vigoureux). J’avais éparpillé les graines d’une plante mère achetée l’année dernière.
Les alliums plantés en automne sont un peu déboussolés et certains ont décidé de sortir à peine en terre! Ici, de petits curieux précoces:
Ah lui… le fameux eremurus frustrant! Planté en 2014, ce sujet a fleuri une seule fois trois ans plus tard, en 2017. Puis a décidé de consacrer son énergie à la multiplication de ses touffes. Il est passé d’un bouton à six, en l’espace de cinq ans. J’espère vraiment qu’il fleurira cette année pour la deuxième fois, car il est si beau! J’ai bon espoir, car il ne s’est pas divisé à nouveau en 2019. A droite, la fleur géante de 2017, plus de 2 mètres de haut :
Les phlox gardent un œil ouvert tout l’hiver et il n’est pas surprenant d’apercevoir les pousses vertes déjà prêtes pour les beaux jours :
En attendant, il est toujours possible d’admirer les jolis restes de l’automne dernier. Une grive litorne apprécie particulièrement les fruits de ce rosier liane Bobby James, qu’elle gobe d’une traite après avoir tiré dessus d’un coup sec:
Schatzeli se désaltère à l’abreuvoir à oiseaux. En arrière-plan, le daphné odora aureomarginata.
Quand à Chipie, qui a malheureusement perdu sa queue suite à un entortillement dans un fil de fer et qui a dû être amputée, elle se porte comme un charme!
A bientôt pour les prochaines trouvailles!