Au jardin, où il y a décidément toujours des choses à faire (et donc à raconter), les plantes les plus délicates sont aussi prêtes pour l’hiver, tel ce jasmin d’Italie au pied bien emmitouflé de paille. J’en profite pour remercier les voisins de la ferme toute proche, qui ont donné la brouettée de paille nécessaire à cet habillage hivernal !
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La nature est déboussolée !
A la radio tout à l’heure, on nous apprenait que les lacs environnants ont une température de 11 degrés, ce qui est trop haut pour la saison. De même au jardin, à quelques encâblures de la fricasse hivernale, celui-ci est totalement déboussolé. Par exemple, la pervenche commence à fleurir (habituellement, entre mars et mai !!).
Dernières nouvelles du jardin (oui encore !)
Voici le troisième « dernier » post du jardin. A chaque fois, je trouve du nouveau à dire ! Il est vrai que la saison est très douce, et les surprises les plus incongrues sont au rendez-vous (voir plus bas). Voici donc les travaux effectués samedi dernier. Un 22 novembre particulièrement ensoleillé et radieux où les 20 degrés n’étaient pas loin !
Tout d’abord, le creusage du trou de fondation pour ma pergola. Au printemps prochain, les quatre piliers seront coulés dans le béton. Pour la fouille de droite, la terre était bien tassée; les bords du trou sont donc nets. Mais pour la fouille de gauche, celle-ci se situe sur l’emplacement d’un ancien déssouchage (voir photo suivante). Il était donc impossible de creuser un trou dans ce cratère! Raison pour laquelle j’ai fabriqué ce coffrage en sapin. Vu de loin, les voisins ont dû croire que je m’apprétais à ensevelir un drôle de cercueil dans mon jardin !
L’emplacement où a été installé le coffrage :
Ma meilleure amie Candice et moi avions déjà préparé ce gigantesque trou de plantation deux semaines auparavant, car la terre est très mauvaise à cet endroit du jardin. Il a donc fallu préparer un cocktail de terre pour rosiers, d’exccellent terreau, de granulés de bouse pour enrichir le sol et aussi de terre « du cru » (parce qu’il le fallait bien, histoire que les racines du rosier ne soient pas « choquées » lorsqu’elles s’étaleront et rencontreront la « vraie terre ». Il y a bien 80 litres de terreau en sac qui sont passés dans ce gigantesque trou !
J’ai planté un Dainty Bess également, que j’apprécie pour sa légèreté (en principe, ma préférence va aux fleurs doubles). Je vous épargne la photo, car il n’y a rien de plus déprimant qu’un tronçon de rosier à racines nues.
Plantation ensuite de ce buis cônique, qui attendait son heure depuis cet été, mais que je ne savais pas où installer. Cela ne fut pas facile de creuser, car cet endroit était plein d’anciennes racines des sapins coupés l’année dernière. Que cela me paraît loin, quand je regarde ces photos !!! Comme le jardin a changé en 17 mois seulement !
Plantation ensuite (tout à droite) de ce joli hortensia « Renaté Steiniger », cadeau de Candice, qui sera une merveille fleurie. Pour dire que l’on est en novembre, il est très bien conservé, pas jauni et a encore toutes ses fleurs. La chose maigrelette et jaune au milieu est mon hortensia grimpant. Je suis ravie, car il a bien poussé en quelques mois et a même commencé à s’aggriper à la façade !
Clin d’oeil, au passage, de la part de Colette qui s’éclate comme si l’hiver n’était pas à deux pas. Je n’ose hélas pas cueillir les dernières roses, de peur que tous les pétales ne tombent dans la chaleur de l’appartement. D’ailleurs, des butineurs – certes alanguis – les fréquentent encore.
Mais en quelle saison sommes-nous?
Un petit tour, le nez au sol, m’a permis de relever quelques anachronismes saisonniers. Pour commencer, quoi de plus naturel un 24 novembre que l’apparition de roses de Noël ?
Et tout à coup, un pissenlit estival !
Bon, une anémone, passe encore. Après tout, nous sommes encore en automne.
Mais des fraisiers en fleurs, vous dites ??? Il y a quelques jours, j’avais même repéré une fraise rouge (qui a dû faire le dernier régal d’une limace).
Juste à côté, une primevère printanière. On nage en plein délire !
Un peu plus loin, retour en été avec ces pâquerettes.
Là, nous sommes carrément en février : les perce-neige commencent à se réveiller !!!
Et pour finir, ce géranium qui continue son petit bonhomme de chemin, sans se soucier du gel annoncé dans une semaine ! Et là, il faudra vraiment prendre son mal en patience avant de voir revenir les premières pousses, au printemps prochain ! Voilà qui fiche un coup au moral. Mais vous voulez une bonne nouvelle? Dans pile 1 mois, LES JOURS RALLONGENT !!!
Du nouveau au jardin : travaux d’octobre
Après quelques semaines d’absence durant lesquelles il n’y avait pas grand-chose à raconter, je reviens avec une news qui concerne à nouveau le jardin… car il n’y aura bientôt plus guère à dire à ce sujet pendant les mois à venir ! Comme il y a toutefois encore de jolis trésors, je vous les montre ! Aujourd’hui fut une magnifique journée d’été, à plus de 20 degrés, un ciel radieux, parfait pour finaliser les choses avant les grands froids! Le coach poilu était évidemment de la partie. J’ai comme l’impression qu’il se réjouit que les graines soient dans la mangeoire 😉
Tout d’abord, Ghislaine de Féligonde (planté cet été) n’arrête pas les jolis cadeaux, comme des perles orangées le matin dans la brume. Dommage que les fleurs tiennent si mal en bouquet…
Voici un magnifique hortensia que d’adorables voisins m’ont donné. N’est-ce pas qu’il est magnifique! Et immense! Le jardin aura au moins une « grande » plante, en attendant que les autres ne poussent !
L’oxalis pourpre profite des beaux jours avant d’être hiverné au grenier.
Colette a tout à coup sorti une vingtaine de boutons. Vite, vite, profitons avant le gel de ces odeurs délicieuses !
L’arbre aux bonbons aurait dû être planté aujourd’hui… malheureusement j’ai creusé mon trou à l’endroit d’une fourmilière. J’attends donc que ces pauvres fourmis rentrent dans leur tanière afin de ne pas les ensevenir vivantes avec ma plantation!
Purple Skyliner, lui aussi en pleine forme :
Ici, une rescapée. Novalis me fait de magnifiques boutons… qui ne s’ouvrent pas! Les premiers pétales se contentent de sécher et de durcir, empêchant ainsi la fleur d’éclore. Je l’ai donc épluchée et la voilà qui s’épanouit! On dirait un bouton de lotus !
The Fairy, planté il y a deux ans dans un autre coin du jardin, carrément délaissé et jamais taillé, n’est pas rancunier : il lance des guirlandes à tout va !
Ce micro-pot de giroflées s’est bien établi. Et quel parfum ! Seul hic, il faut s’accroupir au ras du sol pour en profiter! J’espère que la touffe sera plus haute l’année prochaine.
Alors elle ! J’avais acheté un petit pot en début de saison et voilà que cette sauge-ananas est aussi grande que moi ! Elle commence à fleurir, ce qui est un ravissement : elle embaume dès qu’on la frôle !
Le chèvrefeuille fait sa petite vie, contre le mur, au soleil. Après un départ hésitant suite à un déplacement, il a bien pris ses marques :
Une verbena dont le pied porte des dizaines et des dizaines de pousses. Le pied sera magnifique l’an prochain ! Associée avec un cornouiller panaché, qui était une mini-boule de 20 cm de haut il y a deux ans (déplacé cet année dans son nouveau coin) :
Sans doute grâce à mon cocktail de terreau-fumier, ce pavot a explosé en quelques mois à peine ! Acheté en petit godet, regardez comme il est grand, comparé à ma main ! En fait, il y a même deux pieds. Je les séparerai peut-être l’année prochaine pour les espacer.
Dans un dernier rayon de soleil, les fruits magiques du fusain se balancent au bout de leurs branches dépouillées. C’est toujours un ravissement. J’avais craqué sur cet arbre alors que j’avais une dizaine d’années. Ignorant le fonctionnement saisonnier de l’arbre, à n’importe quelle saison, j’allais regarder sous lui s’il y avait encore de ces jolies cosses trouvées un jour d’automne. Ce fut chaque fois une déception (rires!). Mais maintenant je l’ai !!
Penny Lane, planté il y a trois ou quatre mois. Ses fleurs se gardent très bien dans un vase !
Le cornouiller et sa livrée d’automne, avec sa voisine l’anémone :
Le fuchsia, depuis sa mise en terre il y a environ 3 mois, n’a jamais cessé de fleurir :
Et maintenant, une petite devinette : pourquoi suis-je en train de casser ma maison à coups de barre à mine ?
Un indice : le terrain a été aplani en vue d’accueillir quelque chose à cet endroit la semaine prochaine. Une idée?
Schatz semble se demander où est passé le tas de planches qui était à cet endroit…
Nettoyage d’automne : adieu étagère, pots vides, tas de tuiles, tas de terre et autres amas en tous genres : tout est nettoyé et prêt pour l’hiver !
D’ailleurs, l’ambiance s’en ressent également à l’intérieur. Attention, Halloween, c’est dans 12 jours !
Et dans 12 jours, j’irai chercher mon nouveau chaton !!!
Jardinage à fin septembre
Par une si belle journée d’automne, impossible de résister à l’envie de faire encore un peu de jardin. Les derniers jours « d’été » comme celui-ci sont hélas comptés…
Tout d’abord, installation du dernier venu, un joli chèvrefeuille rose-orangé. L’étiquette indique un « tellmanniana », mais d’après ce que je constate sur Internet, ça n’a pas du tout l’air d’être cette variété, qui est intégralement jaune. Un heckrotti est bien plus vraisemblable. Erreur d’étiquetage? En tout cas, c’était une belle affaire pour 12 euros (je l’ai acheté en France voisine).
Ensuite, je ne sais pas où j’ai pioché (c’est le cas de le dire!) l’énergie pour déplacer l’immense tas de terre qui était à cet endroit. On en devine le contour brun autour de Schatzeli, ma petite star poilue qui semble se précipiter à chaque fois que je prends des photos 🙂 Il a fallu une bonne dizaine de brouettées et je vais le payer demain…
Comme le terrain est très en pente de ce côté, c’est naturellement là que j’ai mis mon tas de terre afin « d’aplanir » un peu. J’ai l’intention de faire une terrasse plus tard à cet endroit.
Bulbes toujours, mais cette fois-ci des alliums qui mesureront 1 mètre de haut une fois adultes.
Ensuite, pour me reposer, j’ai fait un petit tour du jardin. Les anémones sont les seules fleurs vraiment à la fête, en cette fin de saison !
Ghislaine de Feligonde, en terre depuis deux ou trois mois seulement, m’offre déjà de très belles roses !!! Ce rosier est bien valeureux et je le remercie pour ses trésors :
Le jasmin, lui aussi, remonte. Ouvertes, ses fleurs rappellent vaguement le frangipanier. Fermées, on dirait des petits festons de crème chantilly, c’est adorable ! Quand il aura grandi et dépassé la tête du mur, il pourra s’épanouir au soleil ! En attendant, son parfum est un ravissement.
Arrivé hier, un petit miracle : l’hortensia bicolore Renate Steiniger. J’étais malheureuse comme une pierre de ne pouvoir le trouver sur les sites de vente en ligne en Suisse… quand ma meilleure amie, fleuriste, l’a déniché et offert pour mon anniversaire <3<3<3 Elle a toujours le cadeau parfait. Il y a deux ans, c’était un génialissime pied-de-biche !
La vebena semble se moquer de l’automne comme d’une guigne : elle continue à fleurir, pour le plus grand plaisir des papillons et autres abeilles :
En revanche, le plicatum sent le vent tourner : il commence à revêtir sa livrée flamboyante d’automne.
Du fusain, il ne reste bientôt presque plus que les petits « bonnets d’évêque » si gracieux :
Pierre de Ronsard, en terre depuis cet été, n’a pas été ingrat. Sans prendre l’année rituelle pour sortir quelques branchouilles et quelques fleurs, PAF, voilà qu’il lance une branche charpentière ! Je devrai lui construire un obélisque pour l’an prochain. Merci joli rosier pour ce beau cadeau !
Penny Lane, lui aussi en terre depuis deux mois, offre sa première rose, toute timide, toute douce, d’un rose de perle, ressortant magnifiquement bien sur le feuillage foncé et brillant :
Actaea ramosa atropurpurea, au nom impossible à écrire juste du premier coup pour moi. Alors elle… non mais ELLE ! C’est une plante à la senteur étourdissante (elle vient de fleurir et on la sent à des mètres !). Elle semble avoir adoré mon cocktail de plantation terre-terreau-fumier, car elle sort de ces pousses !! Ne dirait-on pas une vision de printemps?
Cette digitale, elle aussi, profite de ce doux automne pour fabriquer des feuilles :
Des nouvelles du jardin, à quelques encâblures de l’automne !
Voici les dernières nouvelles du jardin ! Profitant encore des beaux jours, je plante à fond. Ce sont les derniers moments pour le faire, car les feuilles commencent déjà à tomber, la brume à se montrer le matin… bref, l’automne arrive sur ses pattes de velours ! Tout d’abord, plantation d’un sédum. En pleine terre et non dans une habituelle rocaille. Ceci sera donc un test. Ce sujet était particulier à planter, car en fleurs, et couvert d’abeilles. Mais en y allant doucement, tout s’est bien passé.
La petite crotte là au milieu (cratère de terre), ce sera une future belle graminée à jolis pompons. Pour le moment, elle est à peine plus impressionnante que la touffe d’herbe à côté! Elle provient du Jardin du Pic Vert, c’était ma première commande chez eux. J’ai trouvé toutes les plantes malingres. Pour le même prix en jardinerie traditionnelle, on a déjà de vraies belles plantes ! Un peu déçue, donc, même si je sais qu’elles profiteront à la reprise prochaine.
Deux ajouts à cette bordure d’ombre (que je devrai d’ailleurs élargir, et on est pourtant seulement la première année !) : tout à droite, une fougère géante (elle aussi reçue du Jardin du Pic Vert… ce qui explique sa taille, hum!). Et au milieu, Rodgersia ‘Chocolate Wings’. Une touche pourpre à ce massif très (trop!) vert ne fera pas de mal. Je m’attends toutefois à devoir la déplacer dans les années à venir, lorsque le rhodo et la fougère auront prospéré. Ce n’est donc pas demain la veille.
Tout à gauche et à droite, au milieu des nattes de coco, des cannes à pêche des anges. No comment sur la taille, vous m’avez déjà bien comprise. J’ai ajouté une euphorbe à droite également et aussi un sedum (lui aussi en test, en pleine terre, hors rocaille).
Après les plantations, place à un job qui me faisait peur depuis plusieurs semaines : dégarnir le pied de cette immense souche, d’au moins 40cm de diamètre, en vue de la brûler. Ô horreur suprême, une colonie de fourmis jaunes a élu domicile dans le gros trou que l’on voit. En bonne amie des fourmis, cela me flingue le moral de mettre le feu à cette souche. J’ai trouvé sur Internet un éventuel moyen de déplacer la colonie (en posant devant un pot rempli de mousse, terre et tourbe). Je n’y crois pas trop mais vais quand même essayer. Ptites bêtes choupinettes.
Inutile de dire qu’après cette besogne, je suais à grosses gouttes! Quoi de mieux que de se rafraîchir les bottes dans l’eau du bassin? J’ai donc commencé à enlever un roseau envahissant. Puis deux. Puis tout le paquet y est passé. Ce faisant, l’eau est rentrée jusqu’en haut des bottes, c’était tellement AGREABLE! Et amusant de parcourir le jardin dans cette piscine mobile !
Voici la bordure côté soleil. Moui mon appareil photo est assez médiocre, c’est celui du smartphone. A gauche, la giroflée s’est bien étoffée, de même que la nepeta (ou herbe aux chats), extraites de leurs petits godets en début de saison. L’année prochaine, je tracerai une bordure plus nette, à l’anglaise.
Vue depuis la future entrée du jardin. Pour l’instant, c’est encore un trou dans le mur. Et un p’tit coup d’arrosage automatique, car il fait assez sec… et les plantes n’ont pas encore leurs racines bien développées. Toutes les plantes (moins de 2 mètres) que vous voyez ici ont été plantées cette année ! En bas à droite, la clématite reçue il y a deux semaines m’offre déjà ses premières fleurs. Elle grandira bien plus vite que son support, le rosier Ghislaine de Féligonde. Il faudra palisser en attendant.
Ici aussi, la bordure à l’anglaise est prévue. Mais comme mon allée pavée sera faite ici l’an prochain, je ne sais pas encore où tracer quoi.
Comparaison de deux photos. Tout d’abord celle prise dimanche après-midi, sous un soleil rayonnant :
Puis ce matin, donc à quelques heures d’intervalle. Remarquez les feuilles tombées en une nuit ! Pas de doute, l’automne arrive !
En attendant, profitons de ces beaux jours de septembre, à l’image de Schatzeli (dérangé quelques minutes plus tard par l’arroseur automatique… j’avais oublié qu’il dormait sous cet hortensia, le pauvre, hihi!!).
Journée shopping mémorable !
Aujourd’hui était prévue de longue date une journée razzia shopping dans les Garden Center de Gampelen (Suisse) et de Pontarlier (France) avec ma meilleure amie Candice, qui habite au rez-de-chaussée de la maison. Youpi, on y est enfin ! Voici le parcours de cette journée magnifique mais quand même un peu épuisante 😉 Tout d’abord, halte à la Kürbishof de Gampelen. Kürbis, c’est courge en allemand. Et nous avons fait le plein de nos variétés préférées! Pour moi, uniquement des courges Thaï « Sri Tong » (les plus foncées), qui surpassent les qualités du potimarron dans le velouté, le goût châtaigne, etc. Candice pose ici avec notre razzia :
Etape suivante, le garden center immense de Gampelen. Mon chariot est tellement rempli qu’il n’y a plus de place, je dois encore caser un rosier sur celui de Candice!
La voiture est tellement remplie que nous devons nous arrêter à la maison (c’est de toute façon sur le chemin de la France) afin de décharger cette première moisson de plantes.
Pontarlier : Jardiland puis Villaverde. Même schéma, la voiture est totalement remplie. J’ai les branches du sorbier des oiseleurs sous le nez jusqu’à la place passager, tellement il est long ! Evidemment, une si grande quantité de plantes nécessite moult sacs de terreau, amendement, etc.
Tadataaaam ! Voici donc les plantes achetées : tout d’abord, un hibiscus pour donner du « fleuri » un peu exotique à mes bordures.
A nouveau une verveine, tout aussi grande que moi. Celle-ci plaît beaucoup aux insectes ! Derrière, un physocarpus pourpre et un rosier glauca, pourpre également : panachons les feuillages, panachons !
Trois sédum pour orner un petit coin de rocaille :
Gaura blanche, qui peut atteindre les 1m50.
Un phormium pourpre qui me faisait de l’oeil depuis des mois. Il faudra le rentrer l’hiver, mais je vais tenter le coup!
Une cascade fleurie avec ce fuchsia très résistant. Je trouve mon massif un peu terne, celui-ci va bien l’illuminer.
Une digitale qui m’a séduite par ses tons doux pêche-rosé :
Un magnifique géranium vivace, qui fleurira l’année prochaine (merci Malo pour le conseil, car je ne suis pas une fan des géraniums en général… je me laisse gentiment convertir)!
Le sorbier des oiseleurs, mesurant bien 2m50 et qui a coûté 14.50 euros. Je n’ai pas trop compris pourquoi c’était si peu cher… mais tant mieux. Les petits piafs vont être contents !
Et une merveille que je cherchais depuis des années : des oxalis pourpres! A hiverner eux aussi. Ils sont magnifiques dans ces vases médicis !
Petite idée de composition… Mouais, il faudra encore étoffer… mais je vais peut-être attendre l’an prochain de voir comment les plantes se seront développées.
Ce soir, c’est cueillette de limaces. Considérant qu’elles ont tout autant le droit de vivre que moi, je préfère les ramasser et les apporter dans les champs, non loin de chez moi. Pour les plantes plus délicates, je suis hélas obligée de mettre des granulés… sinon rien ne lèverait.
Et pour finir, installation de cette petite mangeoire à oiseaux. Elle était normalement à suspendre, mais je préfère l’avoir sur piquet. J’ai donc bidouillé une installation et je trouve ça trop joli !
Dessouchage par le feu, souche 2 (sur 5)
La lutte contre les souches continue ! Après l’arrachage manuel de la première à la pelle, pioche, tronçonneuse, genoux, mains, lombaires, je teste le dessouchage par le feu! Cette cliente est la plus petite de toutes (diamètre environ 20cm)… mais présente le formidable inconvénient d’être encore « verte ». C’est à dire qu’elle n’est pas morte – et encore moins sèche – puisque des repousses se manifestent régulièrement sur la souche même. Comme j’en ai marre d’essayer de l’éviter avec la tondeuse, je décide de lui régler son compte. Belle aubaine, c’est le 1er août (notre fête nationale en Suisse) et l’habitude est de faire des feux. Je profite donc de l’occasion, car il n’est pas bien vu de faire des feux de jardin. Le gros de l’opération est de creuser une tranchée tout autour de la souche. Puis, installation du papier journal arrosé de pétrole lampant. J’avais un fond dans une bouteille dont je ne savais absolument pas quoi faire, depuis des années, ça tombe bien. Crac, une allumette et c’est parti. Quel malheur de ne pas avoir un bon cervelas sous la main ! Parfois, je maudis mon végétarisme :
Le lendemain, il ne reste qu’un tas de cendres fumant – indiquant que la carbonisation se poursuit en sous-marin. Une petite pointe de souche dépasse, mais c’est comme un iceberg : l’essentiel est caché, même si la souche a bien fondu depuis la veille.
Bien sûr, je ne peux pas m’en empêcher, je vais gratouiller avec la barre à mine. Ca craque, c’est bientôt prêt ! Sur ce, je rallume un petit feu pour obtenir de la nouvelle braise.
Après un dernier « crac », la dernière racine cède ! Voilà la souche délogée de son trou. Au passage, une photo mémorable a été ratée : Delphine sautillant sur la barre à mine, glissant comme dans les dessins animés – les deux pattes en avant – et retombant sur ses fesses ! Le rembourrage était bon, aucun dégât n’est à déplorer. Attendons que cela refroidisse (la braise, pas les fesses), changeons la terre et installons le rosier Colette à la place !!!!
Prochain candidat : ce monumental mastodonte (hêtre). Mais au moins, coupé en 2012, il est sec, LUI !
Le jardin à début août
Avec la pluie de ces dernières semaines, je décide de faire l’acquisition d’un imperméable de qualité. Ce super Jack Wolfskin était soldé 99.- au lieu de 219 ! Et au niveau qualité, rien à redire ! On peut l’ajuster de partout. Qui pourrait pourtant croire qu’en mesurant 1m56 et pesant 60kg, je doive m’habiller en XXL? Hé oui, c’est bien un XXL! Et je trouve pourtant qu’il me va bien, je ne flotte pas dedans! Il y a juste une marge suffisante pour porter un bon pull en-dessous pour les jours plus froids, mais sans plus! Tsss… et après on s’étonne que certaines filles se croient grosses? Ces tailles sont honteusement trafiquées ! En tout cas, ça ne marche pas avec moi, toc !
Voici une vue de ma plate-bande préférée, avec Schatz tout au fond sur le muret. Il y a encore six mois, il n’y avait AUCUNE plante ici !
Et tout d’abord, voici mon petit chéri, le rosier Glamis Castle. Seulement quelques mois en terre et ce généreux petit bonheur m’offre déjà 16 roses !!!! Et le parfum… très doux et délicat, on dirait sentir un pot de poudre pour bébé.
L’hortensia « vanille-fraise » était plutôt teinté vanille depuis le début de sa floraison, il commence à passer à la fraise ! En terre lui aussi depuis quelques mois, il m’offre déjà 7 belles fleurs ! Commandé par correspondance, sa découverte m’avait pourtant un peu déçue, avec ses rameaux maigres et sa forme improbable. Mais une taille réfléchie au prochain printemps rétablira les proportions. Pour l’instant, j’en suis ravie !
Ce chouchou, que j’avais en pot depuis bien 5 ans, avant que je n’achète la maison, est pour la première fois en pleine terre. Et même s’il craint toujours le soleil (même léger), il semble avoir adopté son nouvel emplacement, avec ce beau cadeau de fleurs.
Même parcours pour cet hosta. Alors lui, il s’éclate et le prouve avec ces multiples fleurs !
Le rosier Ghislaine de Féligonde, reçu par poste avant-hier, est photographié ici après avoir passé sa première nuit en terre. Et il se porte comme un charme ! Il a même plusieurs petits boutons de fleurs. J’espère qu’il les gardera, afin de produire de belles roses comme sur cette photo de droite
Le rhododendron « Gomer Waterer » est arrivé en même temps que le rosier. Et comme pour tout rhodo, il a besoin de terre de bruyère. Ils sont tellement beaux, mais je redoute toujours de les acheter, en raison du trou monumental à creuser pour leur installation ! Vous pouvez imaginer la profondeur de celui-ci, dont le bord m’arrive aux genoux !
Après avoir versé 100 litres de terre de bruyère dans le trou de plantation, force est de constater qu’il en manque encore ! Lui, il a intérêt à faire de belles fleurs au printemps prochain ! Mais il est déjà plein de boutons floraux, youpi !
Casser des branches est toujours très douloureux. Je décide de profiter de cette « occasion » pour tenter des boutures de chèvrefeuille et de rhododendron « Alfred ».
Pendant ce temps-là, la sentinelle de la chatière veille consciencieusement, tout en observant la jardinière s’activer.
Il est 23h00, mais je ne veux pas aller me coucher sans conseiller la visite du formidable site de Malo « LES CHRONIQUES DE MON JARDIN« . Si les choses vont comme je l’espère, je ne peux que souhaiter que mon jardin ressemble au sien ! Quel goût, quel travail, mais quelles récompenses fleuries !! Une mine d’inspirations ! J’ai d’ailleurs pioché des idées de plantes dans ma dernière commande !
Le jardin, 4 mois après les premières plantations
Voilà, les plantations ont toutes assez bien profité malgré les quatre mois qu’elles sont installées. Comme j’ai pris la photo depuis la fenêtre, ça donne un peu petit malgré tout :
Et ici, un montage fait à la va-vite pour avoir une idée du résultat des arbres/arbustes principaux d’ici à 5 ans (ou du moins je l’espère) :
Et sous un autre angle, avec la plantation de petits buis à l’avant. Les arbres contre le mur devraient atteindre les 2m50 dans quelques années… mais leur croissance est lente… il va me falloir de la patience et ça n’est pas ma principale qualité :
La quantité de boue est proportionnelle à la joie du travail accompli. Et cet après-midi, nul doute qu’il y a eu beaucoup de l’une et de l’autre !