La météo – qui s’était heureusement trompée – a été d’une clémence toute propice aux jardiniers ce week-end! J’en ai profité pour accomplir une tâche qui me tenait à coeur depuis l’année passée (mais comme on ne peut hélas pas semer des bras de rechange, voire du temps, voire de la motivation), je ne m’y suis attelée que maintenant. A savoir, la délimitation du massif !! En effet, ci-dessous, on ne distingue pratiquement pas le massif de la « pelouse » (j’aime dire « pelouse » pour ce sol râpé où bientôt se déroulera mon allée pavée) :
Attention, après xxx coups de pioche, de houe, de bêche, voici le résultat ! La silhouette aura besoin de quelques corrections, mais c’est déjà un grand mieux par rapport à avant !
De ce côté, c’est encore plus frappant. Avant :
Après, le massif semble prendre toute son ampleur (j’ai hâte d’être à dans deux mois, ça sera tellement plus étoffé !) :
Le désherbage à coups de houe fut fastidieux. Mais quel résultat net !! Afin d’éviter l’invitation non désirée des mauvaises herbes, j’avais eu la fausse bonne idée de semer du gazon entre les plantes. Résultat : le gazon est devenu ma mauvaise herbe ! Il faudra tout enlever, mais cela sera plus facile lorsque les plantes, avec leur future ampleur, étoufferont cette herbe.
J’ai rajouté un petit abreuvoir à oiseaux, acheté en Allemagne, pour la somme de 26.-, port compris. Une belle affaire, même si c’est en plastique, car il rend bien son effet !
Pendant ce temps-là, il y en a un autre qui bosse dur ! Sa queue est toute déplumée, car j’ai dû couper ses poils poissés d’huile de moteur. Je ne sais pas où il est allé pour être pareillement sale 😉
En raison de la créativité foisonnante de mes minets, qui aiment renouveler sans cesse leurs WC, j’ai dû protéger mes nouvelles plantes par des tuteurs :
Un petit tour du côté des plantes, maintenant ! De jour en jour, comme une mère qui trace sur le mur la taille de son enfant qui grandit, je guette la montée de ma clématite rose. Elle atteindra bientôt la maisonnette (heureusement, c’est une variété qui ne dépasse pas les 2 mètres). Les boutons floraux sont déjà là 🙂
Voici un gros plan de mon feuillage préféré, celui de Rosa Glauca. J’adore ses nuances de vert-de-gris pâle, rehaussés de tons rougeâtres, c’est un vrai délice !
Ici, c’était une grande question : la verveine de Buenos Aires (qui, par définition, flirte mal avec les -20 degrés de ma région) allait-elle reprendre au printemps? Sur l’étiquette, effroi, c’était d’ailleurs noté « annuelle ». Tra la la la lèèèèrrreuuuuu, la voici qui repart! Quelle joie en voyant ce petit bouton vert! Comme quoi, quand on aime le jardinage, il en faut peu pour être heureux 🙂
Le sureau pourpre « Black Beauty » préparer déjà ses grappes de fleurs roses !
La toute première tulipe du jardin, dont les bulbes ont été plantés l’automne dernier. Toute simple, mais tout à fait dans mes couleurs 😉 C’est si beau, au jardin, que je n’ai pas le coeur à la couper pour la mettre en vase.
Le prunus poupre envoie ses multiples jupons. De vraies merveilles !
Chaton, réveillé de sa sieste, joue l’inspecteur des travaux finis (pas tout à fait finis, d’ailleurs, car il me plairait bien de loger des pavés dans cette saignée… mais on verra plus tard.
Pendant ce temps, Schatzeli sniffe du nepeta. Tiens, au fait, je devrais le mettre ailleurs : bien que très apprécié des chats, ça n’est pas à proprement parler une plante très décorative au meilleur endroit du massif.
Depuis là, il peut mieux surveiller ce que je fais :
La chasse aux insectes recommence, comme si la piqûre d’il y a une semaine – qui lui avait fait doubler la patte – n’avait pas existé. Ici, butinant tranquillement dans un épimedium, un gros bourdon.
Le viburnum plicatum, qui n’avait sorti qu’une seule fleur l’année passée, est recouvert de boutons « de la tête aux pieds ». Je me réjouis de le voir dans quelques semaines !!!
Et pour finir, là bas au fond, un gros tas de terre. Il s’agit de terre de rebut, excavé pour diverses raisons.
Cette terre aura le gros avantage de mettre le sol à niveau. On ne le voit pas bien ici, mais le terrain est très en pente. J’ai l’intention de niveler tout ça !
A l’heure (tardive) où je partage avec vous ces travaux du jardin, je suis moulue. Banzaï ronronne sur mon bras… quelle belle fin de journée !
Bon début de semaine à vous tous !!!