Si vous questionnez ma meilleure amie Candice, qui vit au rez-de-chaussée, elle vous apprendra que je suis d’un tempérament peu patient. Je trouve souvent que « ça ne pousse pas assez viiiiiteuuuh! ». Mais en regardant les photos au fil des années, je suis quand même stupéfaite de la progression du jardin! Et comme je suis une grande fan des « avant-après », voici un billet qui est consacré à l’évolution 2016-2017!
Pour le premier exemple, paf, je triche allégrement! En effet, voici un avant-après de 2015-2017. Vous remarquerez qu’une fontaine a poussé là, ainsi qu’une porte d’entrée. Et que la petite fenêtre arrondie – l’entrée des chats – a été rabaissée d’un bon mètre, pour leur confort:
La fontaine, justement. Je lui ai offert une grille et une petite allée gravillonnée. L’hydrangea grimpant de droite s’est installé à toute vitesse, de même que les quatre epimedium rubrum. Un coin d’ombre rempli de succès!
Je suis moins fière de ce mur, construit « à l’œil » (pas encore fini). On m’avait bien dit de mettre un panneau de coffrage pour qu’il soit droit… mais ce que Dédé veut… Je médite depuis quelque temps sur l’écoute de l’opinion des autres. J’ai toujours tendance à vouloir foncer tête baissée. Donc, avis à toutes les têtes de mules de mon acabit, mettez un panneau de coffrage! 😉
Les arbres poussent plus vite que les champignons, ici! J’avais vraiment besoin de séparer les ambiances. Quand on entre dans le jardin, on le saisit du premier regard. J’ai envie de le rendre plus « labyrinthesque », que chaque tournant soit une nouvelle découverte. Ça ne sera pas pour tout de suite, l’essentiel des plantes choisies ici sont à croissance lente (érable du Japon, skimmia, daphné odora…).
La bordure un peu plus en détail. J’ai considérablement rogné sur le chemin pour l’avancer, afin de rendre celui-ci étroit et mignon. Oups, ça sera facile quand il faudra passer avec une pelle mécanique pour les travaux que j’envisage à l’avenir. Bon, on ne peut pas penser à tout!
Aaah, j’ai bon espoir qu’en 2018, les garages seront masqués par le saule-crevette et surtout par le buddleia alternifolia! Non mais regardez-le, il a pris plus d’un mètre en une année! Brave petite bête
Un épais tapis de linaires s’est ressemé sous le saule-crevette. Par contre, le céanothe dans l’angle du bassin ne va pas du tout. Il est trop rase-motte. Je vais le remplacer par un poirier pleureur à feuilles de saule. Cela masquera également les maisons d’en face. Ça ne sera pas du luxe, le point noir de mon jardin étant le manque d’intimité, avec sa végétation encore peu étoffée.
Il y a 13 mois d’écart entre ces deux photos! Sidérant, non? Il faut dire que jusqu’ici (touchons du bois), la saison est plutôt favorable à la croissance! Le sureau noir Black Beauty a carrément explosé comme un feu d’artifice!
Ici aussi, 13 mois d’écart. Les rosiers ont pris plus de deux mètres durant leur première année de plantation! La terre que le paysagiste m’a livrée doit être dopée à je ne sais quoi, mais tout pousse, là-dedans! La campanule lactiflora forme une boule immense, alors qu’on ne la voit même pas sur la première photo! Ah… et la nouvelle terrasse a été construite il y a quelques jours! ❤
Il n’y a pas à dire, le printemps dernier a été bien pluvieux! Mon bassin, qui a un petit trou, devra être restauré. On verra ça après la réfection du toit cet été! L’akebia quinata a bien colonisé la pergola! Et j’ai installé quelques plantes en bout de bassin, pour le garnir un peu.
Et j’achève ce billet par mon petit Banzaï, bullant à l’ombre (au sens propre comme au figuré!). Il se remet bien de sa pancréatite, dont il a fort souffert depuis un an et demi. Je retrouve son caractère « d’avant », quel bonheur! En plus de ses nombreux médicaments, je devrai lui faire des injections régulières. J’ai dû m’entraîner sur lui chez le vétérinaire, avec une seringue d’eau. Pas trop compliqué, heureusement! Décidément, j’aurai tout fait! Belle soirée à vous et bon dimanche!!